non hospitalisation après entretien psychiatrique
Posté : 07 févr. 2014, 17:12
Bonjour,
Le cas est un peu particulier :
Ma petite soeur de 18 ans s'est suicidée le 15 Décembre dernier.
Elle avait déjà fait une tentative de suicide environ 4 semaines plus tôt mais avait refusée l'hospitalisation juste après son réveil.
Le 4 Décembre dernier elle réalise qu'elle est un danger pour elle même et se rend chez son médecin traitant qui l'oriente vers les urgences de l'hôpital le plus proche (le même que lors de la précédente tentative).
Au vue du courrier du médecin la secrétaire lance un " toute façon y'a pas de place ". Puis un psychiatre reçoit enfin ma soeur.
Elle ressort environ 1 h plus tard disant à ma maman" il a dit que j'était pas en danger".
Nous avons maintenant en notre possession le compte rendu de cet entretien.
Il dit mot pour mot "son langage est cohérent et elle parle d'emblée de ses idées de mourir, de se tuer, elle dit qu'elle a pensé à plusieurs mécanismes de le faire, qu'elle l'a déjà fait à plusieurs reprises."
Il reconnait des troubles du comportement peu-être "borderline" mais pas dépressive.
Il conclût son rapport par " pour finir elle me demande simplement un arrêt de travail pour la semaine de stage actuel;
elle est d'accord que le motif ne correspond pas de mettre "dépression"."
Là je m'interroge sur l'intérêt de ce médecin ???
Un médecin n'a t-il pas d'obligation de soins, de conseils ??? N'aurait il pas dû l'hospitaliser ? lui conseiller des associations ? Conseiller à notre mère un autre hôpital ? Prévenir ma mère ?
Je ne comprend absolument pas l'attitude du médecin psychiatre ...Surtout quand on connait le passé de ma soeur (même hôpital) le futur était évident sans prise en charge médicale.
De plus, ma soeur ayant laissé un mot accusant quelqu'un, comment serait-il possible d'obtenir une enquête ?
Merci d'avance pour votre réponse.
.
Le cas est un peu particulier :
Ma petite soeur de 18 ans s'est suicidée le 15 Décembre dernier.
Elle avait déjà fait une tentative de suicide environ 4 semaines plus tôt mais avait refusée l'hospitalisation juste après son réveil.
Le 4 Décembre dernier elle réalise qu'elle est un danger pour elle même et se rend chez son médecin traitant qui l'oriente vers les urgences de l'hôpital le plus proche (le même que lors de la précédente tentative).
Au vue du courrier du médecin la secrétaire lance un " toute façon y'a pas de place ". Puis un psychiatre reçoit enfin ma soeur.
Elle ressort environ 1 h plus tard disant à ma maman" il a dit que j'était pas en danger".
Nous avons maintenant en notre possession le compte rendu de cet entretien.
Il dit mot pour mot "son langage est cohérent et elle parle d'emblée de ses idées de mourir, de se tuer, elle dit qu'elle a pensé à plusieurs mécanismes de le faire, qu'elle l'a déjà fait à plusieurs reprises."
Il reconnait des troubles du comportement peu-être "borderline" mais pas dépressive.
Il conclût son rapport par " pour finir elle me demande simplement un arrêt de travail pour la semaine de stage actuel;
elle est d'accord que le motif ne correspond pas de mettre "dépression"."
Là je m'interroge sur l'intérêt de ce médecin ???
Un médecin n'a t-il pas d'obligation de soins, de conseils ??? N'aurait il pas dû l'hospitaliser ? lui conseiller des associations ? Conseiller à notre mère un autre hôpital ? Prévenir ma mère ?
Je ne comprend absolument pas l'attitude du médecin psychiatre ...Surtout quand on connait le passé de ma soeur (même hôpital) le futur était évident sans prise en charge médicale.
De plus, ma soeur ayant laissé un mot accusant quelqu'un, comment serait-il possible d'obtenir une enquête ?
Merci d'avance pour votre réponse.
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