Juridissimo

Bonjour,

je suis de retour au travail depuis janvier suite à mon congé maternité et me sens victime de harcèlement de la part de ma hiérarchie:
- mauvaise évaluation au cours de mon entretien individuel alors qu'aucune remarque ne m'avait été faite auparavant
- une charge de travail démultipliée alors que je suis désormais à 80%
- une augmentation inférieure aux NAO
- un manque de respect au quotidien (ton employé agressif, reproches quotidien pour des futilités, on a mit une bouilloire à côté de moi malgré que les allers et venues ainsi que le bruit occasionné me dérangent ( je l'ai enlevé plusieurs fois mais elle a été remise par ma responsable elle même)

On me met une pression quotidienne très difficile à tenir et on essaye de me faire penser que je suis incompétente. Heureusement que mes rapports avec mes contacts internes et externes se passent bien, sinon je pourrai vraiment penser qu'avoir un enfant m'a rendu incompétente!

J'ai craqué plusieurs fois (jamais devant ma hiérarchie) et ai même été voir mon médecin au travail. Je me sens terriblement mal et non reconnue dans mon travail mais ai l'impression que ma hiérarchie me bloque pour obtenir une mobilité en interne.

Comment puis-je faire valoir mes droits? Existe t-il un recours possible?

En vous remerciant par avance

Bonjour,
Notre conseil est de faire un recours auprès de l'inspection du travail. Aussi vous pouvez porter plainte pour harcèlement. En outre vous devez faire un recours auprès du CPH.
Cordialement,

Bonjour,

suite à mon dernier message et à votre réponse, je n'ai pas osé aller voir l'inspection du travail. Je m'étais mise en recherche active d'une mobilité au sein de mon Groupe mais vendredi j'ai appris que je n'avais pas été prise sur les postes auxquelles j'ai postulé parce que mon ancienne chef, celle qui avait commencé le harcèlement et qui maintenant occupe un poste à grande responsabilité, fait systématiquement des mauvais retours sur moi lors des prises de références. C'est le directeur de la mobilité lui même qui me l'a dit, dans l'espoir que j'appelle mon ancienne chef pour lui demander de l'aide...Mais je ne souhaite pas le faire car elle me fait peur. Elle m'a fait vivre des choses très difficiles lors de ma grossesse, pendant mon congés maternité et même encore maintenant en ruinant ma réputation et m'empêchant d'avancer dans ma carrière. De plus c'est une femme très intelligente qui est avocate de formation et connait donc tous les rouages. Je ne fais pas le poids face à elle, je ne suis qu'une petite salariée.
Je suis au plus mal et pleure beaucoup depuis 2 jours, je commence à perdre toute confiance en moi et crains pour ma carrière. Je n'ai que 30 ans et ma carrière dans ce Groupe est ruinée. Je ne sais plus quoi faire.
Ma seule chance est d'être proche de l'assistante du DRH, qui me connait et reconnait la valeur de mon travail. C'est grâce à elle que ma candidature est suivie par le DRH en personne. Je l'ai tenue informée de la situation dès vendredi, elle m'a dit qu'elle allait en parler au DRH mais comme indiqué plus haut, je ne fais pas le poids face à mon ancienne chef. Je crains donc que le DRH la soutienne.
Que puis-je faire à ce stade? Alerter l'inspection du travail est-il toujours possible?

En parallèle, ma nouvelle chef continue ce que sa prédécesseur avait commencé. Elle me parle toujours très mal, me donne énormément de travail, m'a de nouveau demandé de travailler le mercredi (j'ai refusé), ne valide pas mes congés. Je vis un enfer et n'ai plus la force de me battre au quotidien. Je me sens anéantie.

En vous remerciant par avance pour votre aide,

Bien cordialement,

Vous pouvez porter plainte pour harcèlement.
Cordialement,

Bonjour,

Après près de 2ans de harcèlement moral quotidien, des alertes faites auprès de la médecine du travail, un arrêt maladie dû au stress au travail de 9 jours et une alerte faite auprès de mon RH, j'ai enfin réussi à avoir un détachement d'une durée de 7 mois à partir du 1er mars, ce qui devrait me permettre de pouvoir redorer ma réputation en interne et avoir une vraie mobilité par la suite.
Ma chef actuelle souhaite cependant que je poursuive mon activité jusqu'au moment où je serai remplacée, alors que mon avenant stipule bien que je commence au 1er mars 2018. Suis-je obligée de continuer à travailler pour elle malgré ma nouvelle prise de fonction?

De plus, j'ai eu mon entretien individuel lundi qui s'est très mal passé. Ma responsable était de mauvaise foi et n'acceptait aucun argument de ma part. Elle était inflexible sur son avis et m'a indiqué "partiellement atteint". C'est la deuxième année consécutive que j'ai cette évaluation et je ne souhaite pas que cela soit inscrit dans mon dossier. Puis-je refuser de le signer et si oui, dans quelles conditions?

J'ai également apprit par plusieurs personnes de confiance que ma chef dit de moi que je suis "limitée" et que j'ai "un poil dans la main"...et tous les managers, se relayent cette information, sans même avoir jamais travaillé avec moi! Je crains donc que la somme de toutes ces choses ne soient que le début d'un déclenchement de licenciement pour insuffisance. Comment contrer leurs techniques?
Ce qui m'étonne c'est que je suis dans cette entreprise depuis 6 ans mais que ces remarques n'ont commencées que quand je suis tombée enceinte puis revenue à 80%...Existe t-il une protection particulière dans ce cas de figure?

Le DRH du Groupe souhaite que je soit présente à une interview qu'il aura le 5 mars (après ma nouvelle prise de poste donc) sur un sujet sur lequel j'ai travaillé. Sur le principe je n'y vois aucune objection mais ma hiérarchie (n+1 et n+2) n'est pas conviée, fait assez étrange dans ce genre de situation. Je pense donc qu'il voudra parler avec moi des derniers mois que j'ai vécu et avoir ma version des faits...ou bien faire pression sur moi pour que je démissionne. Comment puis-je me préparer pour cette rencontre?

Je n'ai plus la force de me battre ni de travailler dans ce contexte malsain et souhaiterait profiter de mon détachement pour trouver un autre poste soit dans une autre société du Groupe, soit carrément dans une autre société. Je voudrais absolument éviter la phase chômage qui fait tache sur un cv.

En vous remerciant par avance de votre retour.

Bien cordialement

Dans ce cas nous vous conseillons de faire un recours auprès de l’inspection du travail.
Cordialement,