divorce et manipulation
Posté : 07 mai 2014, 14:33
Bonjour,
Marié depuis 10 ans sous le régime de la séparation de bien, nous entamons avec mon épouse une procédure de divorce.
A la base, cette dernière devait être dans une logique de consentement mutuel.
Il y a 1 an j'ai donc quitté le domicile conjugal pour prendre du recul et créer un électrochoc pensant que mon épouse allait réagir et "venir me chercher". Il ne s'est rien passé de tout ça.
Sur les 12 mois de séparation, j'ai subvenu à la totalité des charges de la maison alors que mon épouse y vivait avec les enfants.
Elle ne m'a jamais donné la moindre participation financière, pour quoique soit pendant cette période, ni même les 10 ans de vie communes.
Le souci, est que le seul bien que nous avons en commun est la maison.
Cette dernière a été acheté aux deux noms et financée par un compte commun sur lequel je versais mes salaires. Jamais en 10 ans, je n'ai réussi à faire verser la moindre somme d'argent à mon épouse pour le financement de la maison.
De même, j'ai toujours payé ses impôts sur le revenu, et la totalité des charges liés à la maison (taxe, assurance, énergie, téléphonie, travaux rénovation…). Elle ne finançait que la nourriture et les frais pour les enfants (vêtement, scolarité).
Tout ceci était bien inéquitable lorsque vous gagnez respectivement 4 fois le smic.
Aujourd'hui, je cherche à anticiper les choses qui ne font que trainer en longueur…
Nous étions associés dans notre entreprise familiale et nous touchions le même salaire. Du jour au lendemain, ma femme a démissionné de sa cogérance et quitté la maison pour vivre avec les enfants chez ses parents.
Par obligation, je suis revenu habiter le domicile conjugal en continuant d'honorer les charges.
A présent, ma femme se retrouve sans ressource, sans domicile de son propre fait et me reproche sa situation.
Aprés m'avoir rassuré en me disant ne pas vouloir garder la maison et ne rien vouloir exiger sur sa liquidation, elle évoque une contre partie financière en cas de vente ou de conservation du bien par mes soins.
Or, n'ayant jamais financé la maison, je ne suis pas enclin à lui verser une quelconque contrepartie et je n'en n'ai pas les moyens.
J'essaye d'échafauder toutes les situations, même les pires et je me retrouve dans l'impasse.
Rien n'est officialisé malgré les efforts pour réunir nos 2 avocats et statuer sur le consentement mutuel.
Ma question est la suivante :
Puis je faire valoir le fait qu'elle n'a jamais financé la maison pour envisager une compensation entre la contre partie qu'elle exige et le montant qu'elle aurait du payer pour l'acquisition de la maison ?
exemple : j'ai financé 100 000€ tout seul. mon épouse réclame 33 000€ soit 30% de ce qu'elle n'a pas payé. Peut on envisager de compenser les 30 000 demandé en se défendant que ce montant et un manque à gagner sur les 50000€ qu'elle aurait du financer?
Ce genre de démarche, argumentée et prouvée est elle recevable devant un juge en cas de désaccord fort probable?
Enfin, l'habitude de mon épouse, malgré ses explications n'est elle pas assimilable à une volonté de se rendre insolvable, donc fragile, victime.
Est il acceptable et rationnel de quitter une maison qui ne lui coûte rien, de se priver de revenus conséquents pour aller demander le RSA et ainsi se targuer de ne pouvoir faire face à aucune charges (impôts, taxes, emprunts, etc…)?
A la lecture de mon message, vous conclurez comme moi : trop bon, trop c..!!!
Je ne me fais pas d'illusion quant à la non possibilité d'un consentement mutuel. Cela n'en n'a jamais pris le chemin malgré les belles paroles.
J'en conviens, mais je veux simplement éviter de passer sous un rouleau compresseur et essayer de réussir à reconstruire ma vie dans les meilleurs conditions.
Je vous remercie du temps et de l'intérêt que vous porterez à mon post, tout comme je vous suis reconnaissant de la pertinence des réponses que vous saurez m'apporter.
Cordialement
Marié depuis 10 ans sous le régime de la séparation de bien, nous entamons avec mon épouse une procédure de divorce.
A la base, cette dernière devait être dans une logique de consentement mutuel.
Il y a 1 an j'ai donc quitté le domicile conjugal pour prendre du recul et créer un électrochoc pensant que mon épouse allait réagir et "venir me chercher". Il ne s'est rien passé de tout ça.
Sur les 12 mois de séparation, j'ai subvenu à la totalité des charges de la maison alors que mon épouse y vivait avec les enfants.
Elle ne m'a jamais donné la moindre participation financière, pour quoique soit pendant cette période, ni même les 10 ans de vie communes.
Le souci, est que le seul bien que nous avons en commun est la maison.
Cette dernière a été acheté aux deux noms et financée par un compte commun sur lequel je versais mes salaires. Jamais en 10 ans, je n'ai réussi à faire verser la moindre somme d'argent à mon épouse pour le financement de la maison.
De même, j'ai toujours payé ses impôts sur le revenu, et la totalité des charges liés à la maison (taxe, assurance, énergie, téléphonie, travaux rénovation…). Elle ne finançait que la nourriture et les frais pour les enfants (vêtement, scolarité).
Tout ceci était bien inéquitable lorsque vous gagnez respectivement 4 fois le smic.
Aujourd'hui, je cherche à anticiper les choses qui ne font que trainer en longueur…
Nous étions associés dans notre entreprise familiale et nous touchions le même salaire. Du jour au lendemain, ma femme a démissionné de sa cogérance et quitté la maison pour vivre avec les enfants chez ses parents.
Par obligation, je suis revenu habiter le domicile conjugal en continuant d'honorer les charges.
A présent, ma femme se retrouve sans ressource, sans domicile de son propre fait et me reproche sa situation.
Aprés m'avoir rassuré en me disant ne pas vouloir garder la maison et ne rien vouloir exiger sur sa liquidation, elle évoque une contre partie financière en cas de vente ou de conservation du bien par mes soins.
Or, n'ayant jamais financé la maison, je ne suis pas enclin à lui verser une quelconque contrepartie et je n'en n'ai pas les moyens.
J'essaye d'échafauder toutes les situations, même les pires et je me retrouve dans l'impasse.
Rien n'est officialisé malgré les efforts pour réunir nos 2 avocats et statuer sur le consentement mutuel.
Ma question est la suivante :
Puis je faire valoir le fait qu'elle n'a jamais financé la maison pour envisager une compensation entre la contre partie qu'elle exige et le montant qu'elle aurait du payer pour l'acquisition de la maison ?
exemple : j'ai financé 100 000€ tout seul. mon épouse réclame 33 000€ soit 30% de ce qu'elle n'a pas payé. Peut on envisager de compenser les 30 000 demandé en se défendant que ce montant et un manque à gagner sur les 50000€ qu'elle aurait du financer?
Ce genre de démarche, argumentée et prouvée est elle recevable devant un juge en cas de désaccord fort probable?
Enfin, l'habitude de mon épouse, malgré ses explications n'est elle pas assimilable à une volonté de se rendre insolvable, donc fragile, victime.
Est il acceptable et rationnel de quitter une maison qui ne lui coûte rien, de se priver de revenus conséquents pour aller demander le RSA et ainsi se targuer de ne pouvoir faire face à aucune charges (impôts, taxes, emprunts, etc…)?
A la lecture de mon message, vous conclurez comme moi : trop bon, trop c..!!!
Je ne me fais pas d'illusion quant à la non possibilité d'un consentement mutuel. Cela n'en n'a jamais pris le chemin malgré les belles paroles.
J'en conviens, mais je veux simplement éviter de passer sous un rouleau compresseur et essayer de réussir à reconstruire ma vie dans les meilleurs conditions.
Je vous remercie du temps et de l'intérêt que vous porterez à mon post, tout comme je vous suis reconnaissant de la pertinence des réponses que vous saurez m'apporter.
Cordialement