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Rupture conventionnelle forcée

Posté : 11 mai 2015, 12:32
par JulieB
Bonjour,

Je viens vous demander conseil car je suis dans une situation assez bizarre, et je ne sais pas trop comment réagir.

Je suis réceptionniste / standardiste dans une agence de presse depuis juin 2014, en mi temps, 9h / 14h55 du lundi au vendredi (enfin sur le contrat). J'ai également un autre emploi, à l'accueil d'un théâtre, 3 après midi par semaine. Mes deux employeurs sont au courant.

Dès le départ, j'ai postulé pour un CDD de 6 mois qui serait suivi éventuellement d'un CDI, mais à la signature du contrat, on m'a dit que finalement ce serait un CDD de 3 mois, à la fin duquel on m'a refait signer un CDD de 3 mois, et j'ai finalement signé le CDI en décembre.

Plusieurs choses ont rendu mes débuts dans cette entreprise assez compliqués. Par exemple, je n'ai aucun droit à une pause, si ce n'est pour aller aux toilettes. Comme officiellement je ne travaille que 5h55, c'est autorisé. Seulement on me demande d'être là tous les matins à 8h45/50, pour que l'homme de ménage puisse m'ouvrir la porte, et qu'il est apparemment hors de question que j'ai les clés même si j'ouvre les bureaux. Dès que je suis dans l'entreprise, je suis en charge de l'ouverture de porte à mon tour, je travaille donc dès mon arrivée.

Au départ, on m'a donné des consignes concernant le dress code : plutôt classique, bijoux discrets, couleurs noir, bleu, ou gris, maquillage léger. Mais au fur et à mesure des premières semaines, le dress code a changé, et j'ai dû subir des remarques sur ma tenue plusieurs fois par semaine, sur mes bijoux, la couleur des vêtements, la couleur des collants, et la taille des jupes (qui auparavant avait été validée), pour finalement me dire que le dress code était : tout en noir, pas de bijoux, maquillée légèrement, jupe ou robe. Ce genre d'uniforme me parait logique en accueil, amis ce n'est pas du tout comme ça que c'était présenté, et au fur et à mesure on m'a fait racheter des vêtements, et je n'en ai pas vraiment les moyens. Plusieurs fois on m'a parlé d'aide ou de prime à l'uniforme pour m'encourager, jamais je n'en ai eu.

Dès le départ, il était clair que j'aurais à faire des heures supplémentaires durant certaines périodes, comme la fashion week, et je l'avais accepté. Cependant cela s'est traduit par des situations épuisantes, où je devais travailler du lundi au dimanche non stop pendant 3 semaines 1 mois. (Avec à la fin de l'une de ces périodes la petite remarque "tu devrais te maquiller un peu plus, tu as l'air fatiguée là" ) Il m'est arrivé de travailler un dimanche de 10h à 19h avec seulement 15 min de pause, parce que ça ne les arrangeait pas que je quitte mon poste. Les heures supplémentaires ne sont payées que 3/4 fois dans l'année, pas tous les mois. Par exemple, j'ai été payée fin avril pour mes heures supp cumulées depuis décembre. Et sans que je ne l'ai choisi, on ne me paye que la moitié de ces heures, et on me dit de prendre l'autre moitié en récup.

Lors de mon premier CDD, j'ai appris en juillet que l'entreprise fermait 3 semaines au mois d'août, et que j'étais donc obligée de prendre un congé sans solde pendant cette période. J'ai dû signer une demande de congé, comme si c'était fait à ma demande et non pas à celle de l'employeur. Heureusement que j'avais cumulé assez d'heures supplémentaires pour combler ce trou dans mon salaire et donc dans mon budget.

Récemment certains de mes collègues ont trouvé mon blog (lu en général par mois de 30 personnes) où il m'arrivait de me défouler, sans jamais citer l'entreprise ou qui que ce soir, sur mes difficultés au travail. On m'a donc demandé le 9 avril dernier de trouver un autre emploi qui me conviendrait mieux et de partir en rupture conventionnelle.
Je n'en ai pas vraiment envie, mais je n'ai pas trop le choix, puisque le 29 avril on me demandait déjà où j'en étais dans ma recherche, et on me pressait de postuler pour une agence d'hôtesses d'accueil que la RH connaissait bien, vu qu'il lui arrivait de travailler avec.

Le jeudi 30 avril, une annonce est apparue sur Pôle emploi concernant mon job actuel, alors que je n'ai toujours pas de perspective autre part.
J'ai eu un entretien avec la fameuse agence conseillée le lundi d'après, appuyée par le soutien de ma RH actuelle, qui est prête à faire "comme si le délai de rétractation sur la rupture conventionnelle était déjà passé" (Je n'ai toujours rien signé à ce jour).

Non seulement j'ai l'impression d'être mise à la porte sans pour autant qu'ils aient à me licencier, mais j'ai l'impression d'être balancée autre part, où je serai bien moins payée, pour arranger au plus vite la RH.

Est ce que je peux y faire quelque chose ? Est ce que je peux me défendre un peu ?

Merci d'avance pour vos conseils, et désolée du pavé.

Julie

Re: Rupture conventionnelle forcée

Posté : 11 mai 2015, 18:56
par Moderateur-01
Bonjour,
Dans ce cas il préférable de signaler votre cas auprès de l'inspection du travail la plus proche de vous.
Cordialement,

Re: Rupture conventionnelle forcée

Posté : 22 mai 2015, 23:44
par didinette
Bonjour,
Je suis novice mais etant en licenciement je me suis renseignee et peut etre aurais quelques pisges pour toi.
Concernant les heures de travail.
Il faut savoir une chose.y a t il dans l entreprise une pointeuse ou autre qui justifierai les heures faitent?
Si jamais cela va trop loin je pense que tu peux les mener aux pruhommes.
Dans ce cas si tu as un cahier avec les heures marquees, ton carnet fera foi.ton patrop ne pourra contester tes heures qu avec un moyen comme la pointeuse sinon il devra tout te payer.

C est un liceciement
L employeur est dans l obligation de respecter une procedure en les entretiens les lettre......
Je serais toi je regarderai l adresse de l union local syndicaliste la plus proche de ton lieu de travail. Il faut qu elle soit dans le meme departement en tout cas.tu les appel et prend rdv avec un conseiller au plus vite.attention il y a souvent des permanance qu une demie journee par semaine.
Au telephone ilsvont deja t expliquer quoi faire pour le moment.
Ensuite si il ne peuvent te repondre a certaine questions point de vue de la convention collective....demande a l inspection du travail de la ville de ta societe.
Tu peux contester un licenciement te proteger au mieux en rassemblant le maximum d info en discutant avec ses personnes.
Bon courage. Si vraiment ca sent le roussi et que tu vas au prudhomme prend un avocat. La t en as pour 3 ans et peut etre 3000 euros mais cela en vaut peut etre la chandelle.
T y est pas encore et meme apres ton licenciement tu pourra ales mettr au prud homme plus d 1 an apres.
J espere que cela t auraun peu dirigé