Juridissimo

Bonjour,
Je suis en arrêt maladie depuis 8 mois pour un très grave burn-out. A ma demande, mon médecin traitant m'autorise à reprendre en temps partiel thérapeutique. J'ai prévenu mes patrons par sms (petite structure de 16 personnes) samedi en sortant de chez le médecin.
J'ai reçu un sms dimanche soir m'indiquant de venir à 13h30 le lundi, ce que j'ai fait.
L'un des patrons m'a reçu, au café car la salle de réunion était occupée. Je lui ai indiqué qu'il fallait que j'ai un rendez-vous avec le médecin du travail pour que celui-ci valide ou non la demande de mon médecin traitant, et si oui, qu'il indique les aménagements horaires. Il m'a dit qu'il s'en occuperait vite mais qu'en attendant, il utiliserait mes jours de congés pour que je ne vienne pas au bureau. D'ou la première question : a-t-il le droit de faire cela ?
Le plus problématique est qu'il m'a indiqué que ce soit à temps partiel ou à temps complet, il n'a actuellement pas de place pour moi, sauf à prendre un poste qui n'est pas mon poste habituel, (Administration des Ventes), mais en commercial, avec des déplacements, des horaires lourds, etc.... Bref, un 200 % en indiquant bien que dès que je reviendrais à temps plein il me "sautera" dessus pour que ça pulse. En même temps, il a indiqué qu'il ne trouvait pas souhaitable que je revienne puisque mon état de santé n'est pas stabilisé. Et m'a donc conseillé la démission.J'ai indiqué mon refus, lui signalant que je souhaitais travailler pour tenter justement de reprendre pied. Il a parlé ensuite de rupture conventionnelle, mais sous la condition que cela ne lui coûte rien. Ce que j'ai accepté. Maintenant, il demande que moi je fasse une demande de rupture conventionnelle, comme si cela émanait de moi, en indiquant que je ne demande rien. Dois-je le faire ? Aurais-je droit au chômage ? et surtout devrais-je faire un préavis, sachant qu'ils n'ont plus de travail pour moi ?

Bonjour,
Nous ne vous conseillons de ne pas accepter cette rupture conventionnelle. Votre employeur doit vous trouver un poste qui correspondant à votre état de santé. Il est tenu d'un obligation de reclassement. En cas d'impossibilité de reclassement il doit vous licencier pour inaptitude professionnelle. Dans ce cas il doit vous payer une indemnité de licenciement,

J'ai vu mes employeurs aujourd'hui.

Ils n'ont pas de poste pour moi, et je serais éventuellement requalifiée en commerciale, ce qui est impossible, je n'ai jamais fait ce métier. Bref, j'ai signé la demande de rupture conventionnelle et le cerfa (sachant que j'ai 15 jours pour contester).
Ils ont pris r-v chez le médecin du travail (rappel je suis autorisée à reprendre à temps partiel) pour lundi.
Ils m'ont indiqué que je devais être en pleine forme pour persuader le médecin que je pouvais et voulais reprendre à temps plein, sinon la rupture conventionnelle est nulle.
Or, il me semble que non...
Je crois juste qu'ils veulent que je sois apte parce que le temps partiel les embêtent et les obligeraient à des aménagements ou un licenciement.
Par ailleurs, sur le cerfa, j'ai constaté qu'ils ont bien indiqué la convention Syntec, mais que dans les rémunérations, ils ont indiqué les montants durant l'arrêt de travail et non avant (différence de 700 euros bruts...) et ont retenu les 3 derniers mois. Je croyais qu'en arrêt avec Syntec, il fallait prendre la base des salaires normaux ?
Je dois voir le médecin lundi et maintenant je me dis que si j'obtiens une reprise à temps plein, je risque non pas d'avoir la rupture, ni mon précédent job, mais un emploi de commercial qui va me replonger en enfer.... Sais plus trop là...