Rupture période d'essai abusive ?
Posté : 20 oct. 2014, 22:11
Bonjour,
Je souhaiterais avoir un conseil juridique à propos de mon cas qui n’est pas simple, afin de savoir si je peux entamer une procédure qui ne serait pas vaine, en plaidant une « rupture de période d’essai abusive », pour un poste de cadre dans le privé.
J’ai démissionné de mon précédent poste en CDI chez une société A, pour enchaîner un nouveau CDI dans une nouvelle société B. Etant très impliqué et apprécié dans la société A, celle-ci n’a pas souhaité écourté mon préavis de 3 mois. Le processus de recrutement est passé par un cabinet de recrutement, 3 entretiens internes, test technique et test psychologique.
Au bout d’un mois et demi dans la société, mon manager m’a remis mon document de rupture de période d’essai avec prise d’effet immédiate, celui-ci me libérant de mon délai de prévenance en étant payé. Mon manager a même attendu que je reprenne mes affaires et que je parte en veillant à ce que je ne récupère aucun contact, documents, emails, preuves de mon travail.
Même oralement, mon manager n’a pas été en mesure de m’expliquer les raisons de cette rupture. De mon point de vue, il ne s’agit pas d’une décision prise pour des raisons professionnelles mais pour un cumul d’autres raisons pour lesquelles, et mon ex-manager, et la société B y trouvent leur compte (contexte économique, risque politique pour mon manager). Mon ex-manager a exercé un pouvoir de nuisance envers mon cas pour se protéger, et la société B a été complice sans même tenter de comprendre.
En effet, les personnes avec qui je travaillaient, en dehors de mon manager, étaient très satisfaites de mon travail et ils ont été très surpris de cette décision. J’ai réussi à monter en compétence alors que mon ex-manager a tout fait à mon sens pour éviter que ma prise de poste se passe correctement.
Je me suis retrouvé du jour au lendemain à pointer au chômage et SANS allocation, donc sans ressource, puisque la période de moins de deux mois travaillés après ma démission ne me permet pas de bénéficier de mes droits acquis.
La société B et mon manager étaient également au courant de ma situation familiale, 2 enfants, et un autre à venir, et cela n’a pas influer une seconde sur leur décision.
J’ai été très surpris, non pas par la décision de mon ex-manager que je savais capable d’agir ainsi, mais après être passé par un tel processus de recrutement de ne pas avoir pu parler à mon N+2 ou aux RH (ceci était prévu quelques jours après la date de ma rupture pourtant – encore un choix stratégique de mon ex-manager). J’ai tenté de les contacter ensuite mais je n’ai jamais reçu de réponse.
J’ai constitué un dossier plus fourni (emails notamment), mais je cherche désormais conseil et peut-être un avocat qui pourrait étudier et défendre mon cas.
Merci d’avance pour votre aide.
Cordialement,
Je souhaiterais avoir un conseil juridique à propos de mon cas qui n’est pas simple, afin de savoir si je peux entamer une procédure qui ne serait pas vaine, en plaidant une « rupture de période d’essai abusive », pour un poste de cadre dans le privé.
J’ai démissionné de mon précédent poste en CDI chez une société A, pour enchaîner un nouveau CDI dans une nouvelle société B. Etant très impliqué et apprécié dans la société A, celle-ci n’a pas souhaité écourté mon préavis de 3 mois. Le processus de recrutement est passé par un cabinet de recrutement, 3 entretiens internes, test technique et test psychologique.
Au bout d’un mois et demi dans la société, mon manager m’a remis mon document de rupture de période d’essai avec prise d’effet immédiate, celui-ci me libérant de mon délai de prévenance en étant payé. Mon manager a même attendu que je reprenne mes affaires et que je parte en veillant à ce que je ne récupère aucun contact, documents, emails, preuves de mon travail.
Même oralement, mon manager n’a pas été en mesure de m’expliquer les raisons de cette rupture. De mon point de vue, il ne s’agit pas d’une décision prise pour des raisons professionnelles mais pour un cumul d’autres raisons pour lesquelles, et mon ex-manager, et la société B y trouvent leur compte (contexte économique, risque politique pour mon manager). Mon ex-manager a exercé un pouvoir de nuisance envers mon cas pour se protéger, et la société B a été complice sans même tenter de comprendre.
En effet, les personnes avec qui je travaillaient, en dehors de mon manager, étaient très satisfaites de mon travail et ils ont été très surpris de cette décision. J’ai réussi à monter en compétence alors que mon ex-manager a tout fait à mon sens pour éviter que ma prise de poste se passe correctement.
Je me suis retrouvé du jour au lendemain à pointer au chômage et SANS allocation, donc sans ressource, puisque la période de moins de deux mois travaillés après ma démission ne me permet pas de bénéficier de mes droits acquis.
La société B et mon manager étaient également au courant de ma situation familiale, 2 enfants, et un autre à venir, et cela n’a pas influer une seconde sur leur décision.
J’ai été très surpris, non pas par la décision de mon ex-manager que je savais capable d’agir ainsi, mais après être passé par un tel processus de recrutement de ne pas avoir pu parler à mon N+2 ou aux RH (ceci était prévu quelques jours après la date de ma rupture pourtant – encore un choix stratégique de mon ex-manager). J’ai tenté de les contacter ensuite mais je n’ai jamais reçu de réponse.
J’ai constitué un dossier plus fourni (emails notamment), mais je cherche désormais conseil et peut-être un avocat qui pourrait étudier et défendre mon cas.
Merci d’avance pour votre aide.
Cordialement,