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inhalation vapeur toxique lors d'une maintenance sur une machine

Posté : 01 mars 2019, 20:39
par helpme62
Bonjour,
Dans le cadre de mon travail (technicien de maintenance), j’ai était sollicité pour un intervenir sur une nouvelle machine de dégraissage à ultrason de marque P..... Cette machine arrivé fin de l’année 2017 chez nous, a présenté plusieurs problèmes à son démarrage. Elle fonctionne sous vide ( à 10 mBars de pression) en circuit fermé, avec à l’intérieur une contenance de quelques centaine de litres de produit chimique (Dowclen 1601 ), produit composé à 90 % d’éther mono butylique de propylène glycol. Ce liquide est répartit dans 3 cuves + 1 chambre de travail.
Pour se servir de la machine, nous mettons de petites pièces dans des paniers en inox, ces paniers sont ensuite acheminés un à un vers une chambre de travail qui s’ouvre. Une fois le panier introduit, la chambre de travail se referme. Ce panier est alors inondé de solvant chaud (Température de 112°C sous vide). Durant quelques minutes, ce panier tourne à l’intérieur de cette chambre où des ultrasons font vibrer les pièces à l’intérieur du panier.
Le but de cette machine a pour effet de dégraisser les petites pièces. Lors de l’introduction répétée de ces paniers dans la machine, le solvant qui nettoie les pièces métallique se charge d’huile.
Afin d’éliminer l’huile dans le mélange, nous devons faire une distillation. La machine pendant cette phase de distillation, fait chauffer le mélange à 145°C pour dissocier le solvant de l’huile, ces résidus d’huile sont ensuite automatiquement évacués dans un bidon. Cette formalité dure environ 3 h.
Il se trouve qu’à la fin de cette étape, un dépôt se retrouve au fond de la cuve (quand la machine fonctionne normalement). Voir les mails ci-joint.

Lors de mes nombreuses interventions, pour procéder au nettoyage de cette cuve. Il m’était demandé de l’ouvrir afin de gratter et d’enlever l’excédent.
Pour effectuer cette étape, le port du masque à gaz était préconisé par le constructeur. Ces manipulations m’ont était confier exclusivement, car d’après eux, j’étais le plus à même de gérer l’opération.

J’ai donc réalisé ces manœuvres avec le masque à gaz pour me protéger. Au bout de plusieurs interventions (toutes à une semaine d’intervalle), plusieurs symptôme physique et psychique m’ont apparu .Une brulure se fessait ressentir au niveau du nez, avec quelques fois des saignements. J’en réfère donc à mon responsable hiérarchique Mr………., qui n’y prête aucune attention.
En regardant de plus près, avec mes collègues de la maintenance, nous remarquons que les cartouches du masque sont périmées de 2016, encore une fois nous le communiquons, c’est là que d’autre cartouche A1 sont commandé.
Je recommence donc a réitéré ces travaux, avec une ouverture de cette cuve à température de 110 °C ( avec une préconisation du constructeur, interdisant formellement d’ouvrir la cuve à une température supérieur de 55 °C car ce liquide émane des vapeurs explosive à partir de 63 °C, et ne peut dire quel sorte de de vapeur se dégage à cette température.
Bref on continue , et au bout de deux, trois interventions, des saignements reviennent.
Et c’est à ce moment-là, que je commence à chercher personnellement avec quoi je me protège et de quoi ! Je découvre que les vapeurs d’ether de glycol dont fait partit le 2PG1B, sont très irritante, et que les cartouches filtrante du masque à gaz doivent être du A2P2 et non du A1.
Des rendez-vous sont pris à la médecine du travail, car mes plaintes au supérieur de mon responsable le font quelque peu régair, la médecine du travail me conseille de prendre rendez-vous chez l’ORL. Six mois plus tard, verdict avec un chirurgien, vous devez vous faire opérer car vous avez une importante perforation de la cloison nasale, et peut être d’autre chose non mesurable à ce jour.
Retour à la médecine du travail (ayant eu le verdict du chirurgien), qui catégoriquement me dis, que le produit ne peut pas être la cause de ce problème. Je lui reparle du masque à gaz avec les cartouches périmées, puis des mauvaises cartouches A1 qui ne protége rien, ainsi que de l’ouverture à haute température de cette cuve, mais rien n’y fait.
Elle me dit qu’aux yeux de la fiche toxicologique du produit, le port du masque n’est pas forcement recommandé, et que je devais déjà avoir ca avant ! (ce que je ne crois pas)
Quel recours puis je avoir ? Qu’est-ce que je peux négocier amiable avec mon employeur (car il sait qu’il est fautif) ? J’ai rendez-vous lundi pour une réunion avec la direction afin d'en discuter , pouvez vous m’aider s’il vous plait.

Re: inhalation vapeur toxique lors d'une maintenance sur une machine

Posté : 03 mars 2019, 18:59
par licencie
Bonjour Helpme62,

Prenez contact avec la CPAM de votre lieu d’habitation, et prenez un rendez-vous pour un entretien en face à face. Expliquez-leur alors le problème, avec tous les documents et informations que vous avez à votre disposition.

Car pour l’instant, votre situation n’est pas reconnue comme accident du travail ni comme maladie professionnelle. Mais la Sécu peut mener une enquête. La sécu est votre alliée. Mieux vaut leur raconter la vérité, et ne rien leur cacher, et surtout ne rien signer avec l’employeur pour étouffer l’affaire.

Des informations sur les ruptures de contrat de travail ? : http://lelicenciement.fr
Une question a poser ? le forum : http://lelicenciement.fr/phpBB/index.php