Salarié depuis février 1979, j’ai eu un changement de poste en novembre 2000, avec des activités de logistique au lieu de développement logiciel et ce du fait d’accident d’un enfant et tentative d’autolyse de ma femme en début d’année 2000. Depuis, j’ai à de nombreuses reprises, au moment des entretiens annuels, demandé de modifier mon activité, vers procurement ou gestion projet. Aucune formation ou changement n’a jamais été proposé.
En mai 2015, au cours d’un entretien avec mon chef de service, postérieurement à l’entretien annuel de mars, il m’a été signifié que le service du personnel songeait à se séparer de moi, ayant une rémunération trop supérieure à ce que j’apportais à ma société.
Il m’a été confié, en juillet 2015, un développement de logiciel local, développement que j’ai reconnu ne pas pouvoir réaliser à la vitesse attendue, après plus de 14 années d’interruption totale de cette activité
Cela a été notifié officiellement dans un compte-rendu d’avancement fin janvier 2016 et j’ai eu un entretien avec mon HRBP en février, où les trois hypothèses (Poursuite du projet qui m’occupait 80% du temps, orientation vers un autre poste et départ de la société) ont été énumérées. J’ai indiqué que la seconde hypothèse était mon souhait depuis longtemps énoncé. Je n’ai pas eu aucun entretien annuel en mai. L’entretien à mi-année, permettant en septembre de faire le point des compétences et des formations nécessaires, s’est transformé, en ce qui me concerne, en entretien annuel, où il m’a été signifié que mes objectifs n’étaient pas tenus. Comme suite de cet entretien, je me suis rendu à l’infirmerie, étant en suivis pour mal-être depuis fin 2015 et prenais ensuite mes trois semaines de congé annuel, période prévue de longue date. Au retour, la tension augmentant, j’ai initialisé une demande de passage en commission MER, auprès de CHSCT et de mon service du personnel.
Au lieu d’accéder à cette demande, mon DRH m’a signifié que vu mon âge (63 ans passés) et malgré les 67 trimestres me restant (septembre 20165), il était préférable de négocier mon départ de l’entreprise.
J’en arrive à ma question : Au lieu de me proposer un départ négocié, la DRH m’a proposé un licenciement, avec indemnités légales (18 mois), préavis non réalisé (six mois de fiches de paie, maintenant mes cotisations à assurances SS, retraite et mutuelle) et une indemnité supra légale. le premier entretien a eu lieu le 17 octobre, le second le 8 novembre. Il m’a été signifié aussi que les raisons données à mon licenciement allaient être exagérées, pour qu’elles paraissent crédibles à l’inspection du travail.
Alors que selon moi mon “insuffisance professionnelle” est surtout due à un défaut de formation et/ou maintien des pratiques continues de mon activité de programmation, arrêtée depuis novembre 2000. J’ai découvert le 13 novembre, suite à diverses recherches sur certains points non éclaircis (inscription au Pôle Emploi pendant préavis non exécuté) que la négociation avant licenciement était illégale.
Donc, puis-je dénoncer l’accord oral donné à la fin du second entretien et demander soit la poursuite sur déroulement légal, soit la mise en route d’une procédure de départ négocié, ce qui serait une poursuite plus convivale pour les deux parties?
Cordialement.