Juridissimo

Bonjour,

Mon père est décédé en mai 2015 à l'age de 72 ans. Il percevait une retraite complémentaire par Humanis.

Lorsque j'ai analysé ses relevés bancaires, j'ai noté que des prélèvements trimestriels étaient également réalisés par Humanis. Pensant que mon père avait une assurance complémentaire, j'ai pris contact avec cette société afin de leur demander un remboursement des sommes trop perçues.

A ma grande surprise, le service assurance d'Humanis m’annonce qu'il n'existe pas de contrat d'assurance complémentaire en eux et mon père. Sur leur recommandation, j'ai appelé le service retraite qui me répond qu'il ne font aucun prélèvement, mon père touchant déjà sa retraite complémentaire.

Le dossier a été transmit au service réclamation mais depuis, je reste sans information. Leur accueil téléphonique m'informe que le dossier est en cours de traitement.

Je souhaiterais savoir à quel moment je peux saisir le médiateur, et éventuellement engager un avocat pour déterminer pour quelle raison des prélèvements avaient lieux s'il n'y avait pas de contrat, et depuis combien de temps.

Merci infiniment pour vos réponses.

bonjour,

je suis étonné de ne trouver aucune réponse encourageante. Je peux assurer que le cas que je présente n'est pas fantaisiste ou exagéré. Je me heurte à un mur téléphonique qui se borne à me dire que mon père n'était pas sous contrat avec Humanis, et pourtant des prélèvements avaient bien lieux comme le prouvent les relevés bancaires.

J'aimerais savoir si je peux poursuivre Humanis au nom de mon père et récupérer les sommes prélevées. En effet mon père a été le premier lésé, mais indirectement ses héritiers aussi. Et s'attaquer à Humanis n'est pas chose facile, cette societé pouvant se payer les meilleurs avocats au monde.

Bonjour,
Oui, en tant que ayant droit vous pouvez se retourner contre HUMANIS afin d'avoir le remboursement des prélèvements abusif. Si au bout de deux mois vous n'avez pas eu de réponse à votre réclamation, vous pouvez saisir le médiateur. Et si le litige persiste, la saisine de la justice sera inévitable.
Cordialement,