Séparation - Délai pour faire quitter les lieux
Posté : 19 avr. 2016, 10:27
Bonjour,
Je suis en "couple" avec un homme dont je souhaite me séparer.
Il y a presque 2 ans (été 2014), je lui ai annoncé ma volonté de me séparer de lui. Il s'est maintenu dans les lieux pendant plusieurs mois et m'a fait vivre un véritable enfer (insultes, menaces...). Alcoolisé, un soir il s'en est pris physiquement à moi (ce n'était pas la 1ère fois). J'ai appelé la police, porter plainte et il a été condamné à 8 mois de prison dont 3 fermes. Je pensais en avoir définitivement terminé avec lui, mais en janvier 2015 j'ai replongé, j'essaie de me défaire de cette culpabilité, de ce qui peut paraitre complètement incompréhensible pour mon entourage et vous certainement qui lirez ces lignes. S'agissant d'un manipulateur, c'est malheureusement très fréquent d'après tous les renseignements que j'ai pu avoir sur des situations et histoires similaires à la mienne. Le fait est que nous nous sommes revus et que nous avons essayé de nous donner une nouvelle chance. Malgré toutes les belles promesses, rien n'a changé, il ne travaille pas et profite largement de moi. Il est méprisant, sournois mais s'arrange toujours pour donner l'illusion qu'il est amoureux et que seul lui est fait pour moi bien entendu. Il m'a complètement isolée, je ne vois plus mes amis et rarement ma famille, mais je suis heureusement toujours en contact avec eux au moins par téléphone (mais toujours en cachette) ou par mail. J'ai suivi une thérapie (en cachette bien sûr !), et j'ai pris conscience de beaucoup de choses.
Aujourd'hui je suis donc décidée à le quitter pour de bon, mais forcément je redoute sa réaction.
Je suis locataire et seule titulaire du bail, je vis avec mon fils (dont il n'est pas le père). Il a quelques affaires à lui ici et quelques biens (canapé...), mais il a encore des affaires chez son oncle qui l'hébergeait avant que nous nous mettions ensemble. Son domicile officiel est d'ailleurs fixé chez son oncle. La procédure judiciaire dont il a fait l'objet suite à mon dépôt de plainte est toujours en cours (il n'a pas encore exécuté sa peine) et il est convoqué au tribunal de créteil jeudi prochain 28 avril devant le JAP. Il y a 1 an j'avais fait un courrier au JAP pour demander la main levée de l'interdiction qui lui était faite d'entrer en contact avec moi et l'autoriser à élire son domicile chez moi.
Ne souhaitant plus aujourd'hui poursuivre cette relation je ne sais pas comment m'y prendre : dois-je écrire au JAP pour expliquer la situation pour que le 28 avril le JAP soit informé de ma décision (cela me parait évident), dois je prévenir mon "conjoint" lui signifier ma volonté de rompre et lui demander de quitter les lieux, mais je crains pour ma sécurité et celle de mon fils. Puis je exiger (compte tenu de la procédure en cours notamment) qu'il quitte les lieux, sous quel délai ? Je souhaiterai qu'il ne revienne pas après le 28 avril, quitte à lui faire déménager ses affaires par une tierce personne ou des déménageurs. Une séparation "amiable" est inconcevable de sa part vu les expériences passées.
Est-ce qu'à l'issue de son rendez-vous chez le JAP celui-ci peut décider de mesures visant à l'éloigner de moi à l'empêcher de revenir ?
Je vous remercie pour toute l'aide que vous pourrez m'apporter.
Je suis en "couple" avec un homme dont je souhaite me séparer.
Il y a presque 2 ans (été 2014), je lui ai annoncé ma volonté de me séparer de lui. Il s'est maintenu dans les lieux pendant plusieurs mois et m'a fait vivre un véritable enfer (insultes, menaces...). Alcoolisé, un soir il s'en est pris physiquement à moi (ce n'était pas la 1ère fois). J'ai appelé la police, porter plainte et il a été condamné à 8 mois de prison dont 3 fermes. Je pensais en avoir définitivement terminé avec lui, mais en janvier 2015 j'ai replongé, j'essaie de me défaire de cette culpabilité, de ce qui peut paraitre complètement incompréhensible pour mon entourage et vous certainement qui lirez ces lignes. S'agissant d'un manipulateur, c'est malheureusement très fréquent d'après tous les renseignements que j'ai pu avoir sur des situations et histoires similaires à la mienne. Le fait est que nous nous sommes revus et que nous avons essayé de nous donner une nouvelle chance. Malgré toutes les belles promesses, rien n'a changé, il ne travaille pas et profite largement de moi. Il est méprisant, sournois mais s'arrange toujours pour donner l'illusion qu'il est amoureux et que seul lui est fait pour moi bien entendu. Il m'a complètement isolée, je ne vois plus mes amis et rarement ma famille, mais je suis heureusement toujours en contact avec eux au moins par téléphone (mais toujours en cachette) ou par mail. J'ai suivi une thérapie (en cachette bien sûr !), et j'ai pris conscience de beaucoup de choses.
Aujourd'hui je suis donc décidée à le quitter pour de bon, mais forcément je redoute sa réaction.
Je suis locataire et seule titulaire du bail, je vis avec mon fils (dont il n'est pas le père). Il a quelques affaires à lui ici et quelques biens (canapé...), mais il a encore des affaires chez son oncle qui l'hébergeait avant que nous nous mettions ensemble. Son domicile officiel est d'ailleurs fixé chez son oncle. La procédure judiciaire dont il a fait l'objet suite à mon dépôt de plainte est toujours en cours (il n'a pas encore exécuté sa peine) et il est convoqué au tribunal de créteil jeudi prochain 28 avril devant le JAP. Il y a 1 an j'avais fait un courrier au JAP pour demander la main levée de l'interdiction qui lui était faite d'entrer en contact avec moi et l'autoriser à élire son domicile chez moi.
Ne souhaitant plus aujourd'hui poursuivre cette relation je ne sais pas comment m'y prendre : dois-je écrire au JAP pour expliquer la situation pour que le 28 avril le JAP soit informé de ma décision (cela me parait évident), dois je prévenir mon "conjoint" lui signifier ma volonté de rompre et lui demander de quitter les lieux, mais je crains pour ma sécurité et celle de mon fils. Puis je exiger (compte tenu de la procédure en cours notamment) qu'il quitte les lieux, sous quel délai ? Je souhaiterai qu'il ne revienne pas après le 28 avril, quitte à lui faire déménager ses affaires par une tierce personne ou des déménageurs. Une séparation "amiable" est inconcevable de sa part vu les expériences passées.
Est-ce qu'à l'issue de son rendez-vous chez le JAP celui-ci peut décider de mesures visant à l'éloigner de moi à l'empêcher de revenir ?
Je vous remercie pour toute l'aide que vous pourrez m'apporter.