Juridissimo

Bonjour
j'explique mon cas ,
Je ne m'entends plus avec mes patrons et ils me mettent sans cesse la pression , ça va jamais ce que je fais, je suis nulle ...
je suis enceinte de presque 3 mois et on me demande des tâches physiques et lourdes. mes patrons ne connaissaient pas ma grossesses et j'ai eu un avertissement pour manque de professionnalisme et ralentissement dans mon travail. Du coup, j'ai été voir mes patrons pour leur faire part de ma grossesse et justifier ce manque de cadence et le fait que je ne porte pas de charge trop lourdes. j'ai leur dit que j'étais enceinte et que j'avais déjà fait une fausse couche et que je voulais pas que cela se reproduise . notre échange a été bruyant , et je leur ai dit qu'il me mettaient la pression. C’était le mercredi 10 décembre.
je me suis mis en arrêt le lundi 15 suite à un courrier avec accusé de réception reçu ce lundi 15, je ne peux plus arriver à supporter leurs reproches et pense plus a préserver ma grossesse et mon mental.
ce courrier me dit que mes propos infamant à leur égard les a choqué qu'ils passaient pour des tortionnaires dans une époque moderne et encore plus quand je les ai accusé d’être la cause de ma fausse couche et qu'ils seraient les assassins de mon futur bébé. Ce ne sont pas du tout mes mots et je ne les ai jamais accusé de ma fausse couche, juste dit que j'en ai fait une et que je ne voulais pas que ça recommence. le courrier ce termine en disant que ma haine criante sort du cadre normal de travail qu'ils ne l'acceptent pas et me demande de me présenter à un entretien accompagné d'un conseiller de mon choix pour élaborer un plan de sortie de cette crise et qu'ils attendent mon retour pour fixer ce rendez vous .
ce courrier a été fait le 11 avant que je sois en arrêt et reçu le 15.
Ma question est ont-il le droit de me licencier sachant que je suis en arrêt et enceinte de surcroît, je pense que c'est ce qu'ils veulent faire.
je suis perdu , est ce que j'aurais droit a des indemnité de licenciement ?
Je ne parle que de ce fait la ,et je ne suis pas la seule a avoir la pression et a en pleurer devant les patrons ,ce qui est un manque de respect pour eux...ils m'ont déjà reproche un arrêt d'un mois ,soit disant des vacances ,suite a toute cette pression ,ils c même permis de parlait de ma vie et de ce que je devais dire a mon psy....
il y a bcp de choses a dire ,mais ma principale question est pour ce courrier.
J'attend vos conseils et réponses
je precise que je travail en pepiniere ,charge lourde et position penche assez regulier.
merci
merc

Lorsque l'employeur a un motif réel et sérieux de licenciement, il peut convoquer le salarié pendant un arrêt maladie. Donc une convocation à l’entretien préalable est possible pendant un congé maladie
L’article L1232-2 du Code du Travail indique que l’employeur qui envisage de licencier un salarié doit, avant toute décision, convoquer le salarié à un entretien préalable. L’employeur doit envoyer la lettre de convocation à l’entretien préalable à l’adresse du salarié par lettre recommandée avec avis de réception.

Le délai légal minimum entre la présentation de la convocation par l’employeur et l’entretien préalable est fixé à au moins 5 jours ouvrables.
Est à voter que la salariée enceinte bénéficie d'un régime protecteur applicable si l'employeur envisage son licenciement. Ainsi, l'employeur ne peut pas licencier une salariée au motif qu'elle est enceinte (ou en congé maternité). La protection est absolue ou relative, elle varie en fonction de la situation de la salariée.
Dès lors que l'employeur a connaissance de la grossesse d'une salariée, il ne peut pas la licencier, sauf s'il justifie d'une faute grave de la salariée, à condition qu'elle ne soit pas liée à sa grossesse,
Par conséquent, en dehors de ces motifs, une procédure de licenciement en cours est annulée à condition que la salariée envoie à son employeur un certificat médical justifiant qu'elle est enceinte et indiquant la date présumée de l'accouchement.

Merci ,mais du coup le courrier que j'ai recu ne me semble pas etre une convocation officiel ,il est ecrit que ,
nous vous demandons de vous presenter a un entretien accompagne d'un conseil de votre choix pour elaborer un plan de sortie de cette crise. Nous attendons votre retour afin de fixer au plus vite ce rendez vous.(je n'etait pas encore en arret quand ils l'ont envoye)
et est ce que le fait de pretendre que je les ais accuser d'etre responsable de ma fausse couche ,peu etre un motif de licenciement ?
Merci

Autre question, est ce que je peux repondre par courrier pour notifier ,que je ne les ai jamais accuse de ma fausse couche,et que mes propos ont etaient mal interprete ?
merci

Bonjour,
Justement nous vous conseillons de contester les faits reprochés par l'envoi d'un courrier en recommandé.
En cas d’éventuel licenciement c'est le juge qui décide si le fait de les ais accuser d'etre responsable de votre fausse couche ,est un motif légitime de licenciement ou pas.Cordialement,