Juridissimo

Bonjour,
Je suis dirigeant d'un club sportif. Les encadrants sont tous bénévoles, notre seul salarié est notre employé d'accueil.

Celui-ci fait de temps à autre de la figuration pour le cinéma. Or lorsqu'il a une offre qui tombe sur un de ses jours de travail chez nous, il nous informe simplement verbalement, 5-6 jours avant, de son absence.
Lorsqu'il est absent le club est obligé de fermer ou de trancher dans ses horaires pour peu qu'un des membre du Comité Directeur soit disponible, ce qui est rare, compliqué, et n'est pas notre fonction.

Mes questions sont donc:
- peut-il se contenter de cette procédure et nous mettre devant le fait accompli?
- doit-il faire une demande écrite?
- est-on obligés de l'accepter?

Concernant les antécédents de cette situation.
Par laxisme l'équipe en charge précédemment acceptait cette façon de faire. L'ancien président étant retraité et n'aimant guère les conflits, à l'époque il était toujours disponible pour le remplacer. Aujourd'hui ce n'est plus le cas. Quand on creuse la question il est évoqué de la part de l'employé un "accord" tacite mais non inscrit dans son contrat.

Ceci fait-il loi maintenant, sachant que nous parlons de peu d'absences, 3 à 5 jours par an au jour d'aujourd'hui, depuis 6 ou 7 ans qu'il est employé chez nous?
Ces absences pour l'instant peu fréquentes sont sujettes aux offres qu'il reçoit et peuvent tomber d'un jour à l'autre, impactant l'activité du club et contrariant nos adhérents.


Merci à tous de bien vouloir m'éclairer sur notre situation, nos droits, nos devoirs.
Cordialement.

Bonjour,
si l’absence n’est pas justifiée par un empêchement imprévu (maladie, problème familial, par exemple), le salarié manque à son obligation principale (l’exécution d’une prestation de travail) et vous êtes en droit de le sanctionner.

La justification tardive d’une absence pourra aussi être sanctionnée.

En revanche, le type de sanction dépendra des circonstances. Ne laissez jamais une telle situation s’enliser, l’absence de réaction de votre part pouvant s’interpréter comme du laxisme, voire comme une tolérance.