Juridissimo

Bonjour,
Durant un voyage en tunisie j'ai été induite en erreur par SFR puisque j'ai reçu de faux tarifs de communication et un suivi de consommation erroné, me faisant ainsi croire que les tarifs de communication étaient faibles depuis la Tunisie vers la France et que je n'avais dépassé que 25 euros de hors forfait. Je sais dorénavant que les opérateurs téléphoniques sont dans l'obligation de transmettre les tarifs de communication dans un pays étranger par un sms dès qu'un client y pose les pieds.
Or je n'ai rien reçu de tel, à part des numéros à appeler dont un ne fonctionnait pas et l'autre donnait des tarifs en monnaie tunisienne. Aucun numéro pour suivre ma consommation, aucune connexion internet, coupée de tout moyen pour me renseigner : tout reposait sur les messages info conso de SFR et de faux renseignements m'ont été délivrés. Aujourd'hui je me retrouve donc avec une facture de 2600,80 euros, au-delà de mes moyens. Je suis sans emploi, sans revenu et insolvable : je ne peux payer une telle somme. J'ai fais la démarche d'écrire à SFR pour trouver un arrangement à l'amiable, une réduction du hors forfait à 500 euros. Ils ont fini par me proposer une réduction de 50% soit un montant de 1300 euros à payer tout en affirmant avoir envoyé un message contenant les tarifs de communication lors de mon arrivée en Tunisie, ce qui n'est absolument pas le cas.
Je sais qu'il est de leur responsabilité de bien informer leurs clients et ca n'a pas été le cas. Je songe à les ignorer jusqu'à ce que la dette soit prescrite, qu'en pensez-vous ?
Merci de m'avoir lue et de bien vouloir me conseiller.

Bonjour,
Oui, c'est possible. Ainsi vous pouvez faire un recours gracieux auprès de médiateur.
Cordialement,

Bonjour,
pouvez-vous m'expliquer ce que cela signifie si je saisi un médiateur s'il vous plait ? Je suis tombée sur cet article de loi mais je ne suis pas sûre de bien le comprendre, si vous vouliez bien m'éclairer je vous en serais reconnaissante.

Le recours à la médiation et à la conciliation sont deux nouvelles causes de suspension prévues aux articles 2234 à 2239 nouveaux du code civil.
En application de l'article 2238 nouveau : « La prescription est suspendue à compter du jour où, après la survenance d'un litige, les parties conviennent de recourir à la médiation ou à la conciliation ou, à défaut d'accord écrit, à compter du jour de la première réunion de médiation ou de conciliation.
Le délai de prescription recommence à courir pour une durée qui ne peut être inférieure à six mois à compter de la date à laquelle soit l'une des parties ou les deux, soit le médiateur ou le conciliateur déclarent que la médiation ou la conciliation est terminée. »